Nos ennemis intimes, série de 3 documentaires sur les parasites de l'homme
Update (avril 2010): les 3 épisodes sont disponibles sur
http://www.totalvod.com/05-02-09/payant/nos_ennemis_intimes_1_3-1019953.html
qui en donne les résumés suivants:
http://www.vodeo.tv/documentaire/nos-ennemis-intimes-1-3
Nos
ennemis intimes (1/3) : Les parasites humains C'est sur et sous notre
peau que vivent les espèces les plus prolifiques de la planète. Ces
créatures qui envahissent notre corps vivent et se nourrissent à
l'intérieur de nous. Ce sont les parasites et nous sommes en guerre
contre eux. Tout être vivant est au moins la cible d'un parasite. Bon
nombre de créatures, dont les humains, en ont beaucoup plus. Découvrez
quelques témoignages, parfois amusants, souvent effrayants, d'hommes et
de femmes ayant eu des parasites pour le moins étonnants. Au Népal, un
homme s'est retrouvé avec une sangsue de 20 cm dans le nez. Un
biologiste a volontairement laissé s'installer un ténia dans son
intestin afin de mieux l'étudier. Une femme est revenue du Costa Rica
avec un drôle de souvenir dans le crane...
http://www.vodeo.tv/documentaire/nos-ennemis-intimes-2-3
Nos ennemis intimes
(2/3): Les parasites : amis ou ennemis ? Notre corps est le chant
de bataille d'une guerre meurtrière entre les parasites qui nous
menacent et nos défenses immunitaires. Pourtant cette guerre se
transforme parfois en collaboration. Si les parasites nous envahissent
souvent de manière invraisemblable, leur présence dans notre corps a
toujours des répercutions. La plupart du temps elles sont négatives,
mais dans quelques cas, ils permettent de soigner des maladies et même
des allergies. C'est en étudiant des cas de toxoplasmose, de maladie du
sommeil et bien d'autres, que le film nous ouvre les yeux sur les liens
très étroits entretenus entre notre corps et ses pires ennemis.
http://www.vodeo.tv/documentaire/nos-ennemis-intimes-3-3
Nos
ennemis intimes (3/3): Virus et bactéries. Un parasite totalement inédit
à ce jour vient d'envahir les quatre coins de la planète. Il s'attaque
à des millions d'êtres humains et fait des centaines de victimes.
L'épidémie de SRAS a réveillé de vieilles terreurs et rappelé à
l'humanité combien elle est vulnérable. Les virus et les bactéries sont
nos seuls véritables prédateurs. Mais avons-nous les moyens de les
combattre ? Ces dernières années des virus disparus comme la Peste et
la Tuberculose font un retour pour le moins remarqué. A ces "tueurs"
sans pitié s'ajoutent des virus longtemps restés cachés dans des
territoires inexplorés. L'Ebola ou le virus de Lhassa sont parmi les
plus meurtriers.
Episode 1
Le texte ci-dessous a été récupéré le 16/2/08 sur http://telepoubelle.over-blog.com/article-3395374.html
Vendredi 28 Juillet 2006
Nos ennemis intimes
et bon appétit, bien sûr !
Documentaire
très intéressant de France 2, donc fort logiquement diffusé en pleine
nuit et en semaine, afin que le vulgum pecus puisse avoir accès au
savoir. Le sujet est ces petits êtres hideux, qui nous tourmentent,
nous pourrissent la vie, vivent à nos crochets et dont on ne parvient
désespérément pas à se débarrasser. Non, je ne parle pas de Gérard
Holtz, il est fini, le Tour ! Enfin, non, il n'est pas fini puisque
Landis s'est fait attraper au contrôle antidopage à la testostérone. Il
n'a vraiment rien compris, d'abord, il gagne AVANT l'opération et en
plus, il se fait gauler alors qu'il est encore en activité. C'est
confirmé (mais on s'en doutait en le voyant attaquer dès le premier
col), c'est définitivement un cyclix.
Les parasites, ce sont les
espèces les plus répandues sur la planète mais bizarrement, la SPA ne
gueule pas trop quand on les savate méchamment, contrairement aux
gentils petits dauphins. On commence avec un témoignage d'un anglais au
Népal, qui sent quelque chose dans son nez en faisant du vélo, puis qui
s'arrête dans un bar. A ce moment, le serveur regarde son visage puis
s'enfuit apeuré. Surpris, notre mangeur de desserts immangeables rentre
à l'hôtel et voit dans la glace un ver sortir de son nez (sur plusieurs
centimètres) regarder s'il faisait beau et rentrer. Pour être précis,
c'était une sangsue qu'il avait dans le pif et en plus, elle résistait
quand le docteur (qui l'a chopée lors d'une reconnaissance) tirait de
toutes ses forces. Finalement, c'est le docteur qui a gagné et dégagé
une sangsue de plus de vingt centimètres de long, imaginez voir tout ça
tirer du pif et vous aurez une idée des sentiments bizarres de cette
personne.
Ensuite, une petite expérience scientifique, digne de
Fred et Jamy, avec Mike qui accepte, pour le bien de la science et de
l'étude de ces bébêtes, d'avaler une larve de ténia. Pour faire passer
le goût, elle est dans un gros morceau de boeuf mais ce que Mike
s'apprête à vivre a tout d'une grossesse. Alors, un ténia, on a voit
un, ça ressemble à une nouille pettucini qui est posée à côté pour
illustrer (ce type, c'est sûr, je n'irais pas manger chez lui), mais de
plusieurs mètres. Mike demande à Phil, notre spécialiste, que dis-je,
notre maître-ténia, quand les effets seront visibles. Il faut attendre
quelques semaines, on verra alors des morceaux blancs gigoter dans les
selles (dans le caca, pour ceux qui ne connaissent pas ce sens du mot
selle) et surtout, il ne faut pas se retenir quand on a envie, car ça
sort quand même. C'est comme un numéro de Jour après jour, on voit les
confessions (intimes ?) de Mike au fur et à mesure que son ténia
grandit et encore, c'est un ténia du boeuf, il est gentil. Au bout de
dix semaines, ça devient visible : "j'ai expulsé six anneaux de trois à
quatre centimètres, aujourd'hui, ça fait bizarre de les sentir gigoter
au fond du slip".
Et les cas involontaires de cette compagnie se
multiplient depuis que l'on va voyager dans des coins plus exotiques.
Par exemple, Tania (pas Ténia, hein !) est revenue du Costa Rica avec
une boule sur la tête, elle pensait à un oedème, mais ça remuait.
C'était un ver macaque (dans le crâne, donc), il y a un trou dans la
peau, c'est l'appareil respiratoire de l'asticot. En fait, il a été
posé par un moustique, l'asticot s'est introduit dans la tête et ça se
transforme en foire aux vers. Pour l'enlever, le plus simple est
d'inciser la bosse mais dans ce cas, on préfère obstruer le trou avec
de la vaseline, comme ça il est étouffé mais Tania sent son asticot se
débattre. Reste le moment le plus appétissant, le lendemain (donc, elle
a dormi avec l'autre qui remuait avec l'énergie du désespoir),
l'extraction du ver qui est restitué dans un bocal, à poser sur la
cheminée, ça fait joli.
On voit pire dans l'Amazone chez les
messieurs qui pissent directement dans le fleuve. En effet, un poisson,
la candirou, est attiré par l'urine et se précipite donc vers la source
et peut ainsi se retrouver dans l'urètre du pignouf qui n'a pas tenu
compte des mises en garde. Normalement, ils mangent du sang d'autres
poissons, ils les repèrent par l'urée qu'ils émettent, puis, la proie
localisée, il se précipite sur les branchies et à table ! Mais ils ne
discernent pas l'urine du poisson de celle de l'homme, comme Silvio
peut en témoigner, il en a eu un et attention, quand ils sont là, ils
mangent et puis c'est tout. En plus, on ne peut pas les enlever de
force car ils s'agrippent avec leurs barbillons, il faut d'abord les
couper un à un avant de les sortir. L'urètre de Silvio fut finalement
délivré d'un joli candirou de 13 centimètres.
Et vous vous
croyez tranquilles, devant votre ordi, à lire ce texte en rigolant
sadiquement du malheur des autres ? Mais vous aussi, vous êtes pourri
de l'intérieur, malheureux ! Les foules grouillantes des villes de
grande solitude (qui donnent envie de violer des femmes) sont un
paradis pour diverses bestioles, comme les poux. Voilà un chercheur qui
va nous montrer une petite expérience, grâce à un assistant en slip.
Sur l'assistant, vous placez des poux du corps, des poux de tête et des
poux du pubis (des morbacs, quoi), on les place au même endroit et on
donne le top départ. Les poux sont enduits de lumières phosphorescentes
pour qu'on ne rate rien du spectacle et on admire. En une demi-heure,
tous les poux sont arrivés au bon endroit.
Et sachez que plus de
la moitié des enfants ont été parasités par des ascaris. Ils vivent
dans le rectum (pour les non-latinistes, c'est le trou de balle) et
sortent pour pondre. Chez les enfants, ça reste gentil mais il y a des
tailles XXL qui permettent aux adultes aussi d'en profiter. On voit un
américain tenant fièrement dans un bocal un ver d'un fort beau gabarit
(minimum trois circonférences d'un bocal taille standard) dans du
formol et ce genre d'infection touche les trois quarts de la population
mondiale ! Ali, enfant africain, a avalé un oeuf (mais pas un boeuf)
sans s'en rendre compte en jouant dans la poussière, l'oeuf éclot et
les vers vont dans les intestins (ils se déplacent quand Ali tousse),
puis, pour finir glorieusement leur vie, vont dans les selles le bel
âge arrivé. On donne donc un médoc à Ali qui se trimbale avec un seau
pour récupérer les vers mais ça prend une journée pour faire effet. Ces
vers peuvent mesurer jusqu'à 30 centimètres de long et Ali en avait une
dizaine dans le bide. Même après leur départ, le risque subsiste vu que
les oeufs sont toujours sur le sol. La menace rôde.
Un parasite,
c'est gentil, au fond, car ça ne veut pas notre mal mais il arrive
qu'il cause des dégâts sans le vouloir. Lors d'une tournée en Grèce, le
musicien Mick Curry sent un problème à l'oeil et commence à ne plus
rien voir, il avait récupéré plein de vers (des amibes) sur les
lentilles de contact (ils étaient dans l'eau du robinet et Nick avait
lavé son étui à lentilles dans cet eau) et sont entrés par une
microlésion dans l'oeil. L'oeil étant humide et chaud, les vers se sont
éclatés, la vue de Nick se détériore et va très probablement perdre son
oeil droit. Ceux qui portent des lentilles, c'était une spéciale
dédicace pour vous. Gnark, gnark, gnark (rire sardonique). Marianne,
médecin britannique, a ressenti une drôle de chose de retour du Kenya,
son pied droit avait enflé à la suite d'un dysfonctionnement
lymphatique. Les médecins ont mis six mois à trouver le coupable : un
parasite présent dans son sang. Ce sont ces vers qui causent
l'éléphantiasis, maladie qui voit un membre gonfler énormément (le pied
a la taille de Laurent Paganelli) et ses victimes, en plus de
souffrances physiques, subissent le rejet des autres. Ils sont donc mis
dans le sang par un moustique, ils se baladent dans le corps, ils vont
dans un tuyau lymphatique et le bouchent en grandissant. Le pire, c'est
qu'il n'existe aucun traitement contre ça.
Déjà, les parasites
humains, ça n'est pas la joie, mais ceux qui se plantent d'espèce,
c'est vraiment la plaie. Thomas, banquier, avait une coupure à la
lèvre, il ne savait pas d'où elle venait mais ne s'en est pas
formalisé. Puis, il a eu un oeil au beurre noir, puis une coupure à la
joue le lendemain, sans parler de crises d'épilepsie et de pertes de
mémoire. Les docteurs ne comprennent pas le mal et ça se complique
lorsque, après avoir fini ses courses, Thomas ne se rappelait plus s'il
était venu à pied ou en voiture. Il décide d'appeler ses parents mais a
oublié leur numéro, il a fait le 118 712 (et certainement pas le 118
218, une telle torture morale ne s'oublie jamais) pour avoir le numéro.
On découvre alors une anomalie au cerveau, un docteur se rappelle avoir
connu un cas semblable dans l'armée et lui demande s'il a passé des
vacances dans un pays lointain et là, on a compris. Il était allé il y
a trois ans au Népal où il avait bouffé un oeuf du ténia du porc, ce
qui peut se traiter avec de simples anti-parasites mais, si l'opération
prévue au cerveau est annulée à juste titre, on ne peut pas l'enlever.
Thomas vit donc jusqu'à sa mort avec un ver à l'état latent dans le
cerveau. On connaît aussi un cas à Brooklyn où de nombreuses personnes
ont été contaminées par le ténia du porc avec un point commun, ils sont
tous de la communauté juive. Mais alors, comment des juifs peuvent
attraper le ténia du porc ? Et bien, ils sont allés dans les même
toilettes que leurs domestiques (ben oui, ce sont des juifs, ils ont
des domestiques, c'est bien connu), tous issus de pays touchés par le
ténia du porc, et ne se sont pas lavés les mains.
Retrouvons
notre ami Mike et son ténia, qui grandit, qui grandit. Le ténia peut se
développer grâce à l'agriculture moderne. Des larves sont dans les
excréments humains, on les met pour fertiliser les terres et les vaches
mangent ensuite l'herbe. Quand on cuit la viande, pas de problème, mais
crue ... Quelqu'un est partant pour un bon tartare ? Mike doit se
marier dans trois jours, alors il se dit qu'il serait bien que ce ténia
s'en aille, il suffit d'avaler un vermifuge et d'attendre. On voit donc
Mike sur son pot, une bière à la main, en train d'attendre, d'expulser
et de tout commenter en direct. Il espère que ce vers sortira en boule,
que le supplice ne soit pas trop long, il se plaint d'une "tempête
tropicale dans [ses] intestins" avant de s'interrompre pour crier "oh
mon dieu, il y avait un gros morceau de quelque chose, là !" Il se rend
ensuite avec son ténia (qu'il tient avec des gants, un peu d'hygiène,
quand même) pour l'étaler dans son jardin, il s'allonge à côté pour
comparer et se rend compte que le ténia fait 2m30, soit la hauteur
grosso modo du record de France de saut en hauteur. Pour fêter sa
libération et, tel le cow-boy fumant une cigarette sur le cadavre
encore chaud de son pire ennemi, Mike sirote une bonne bière assis
devant son ténia.
Episode 2
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Pour le visionner ou pour récupérer la vidéo, voir ici
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Le texte ci-dessous a été récupéré le 16/2/08 sur http://www.cadredesante.com/spip/spip.php?breve774&var_recherche=+ennemis+intimes
Samedi 10 juillet 2004
Contre-courant : nos ennemis intimes 2/3 - Présenté par Stéphane Paoli.
Vers
et ascaris, maladie du sommeil transmise par la mouche tsé-tsé, larves
qui s’installent dans le corps, les exemples ne manquent pas de
parasites que l’on peut contracter dans les pays tropicaux et
transporter sur soi. Sans parler de la réapparition du paludisme aux
Etats-Unis, que l’on croyait avoir éradiqué. Les parasites continuent
le combat...
- France2 / 00h55-01h45 / code : 8380316
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Le texte ci-dessous a été récupéré le 16/2/08 sur http://telepoubelle.over-blog.com/archive-08-04-2006.html
Vendredi 04 Août 2006
Nos ennemis intimes
les parasites sont nos amis, il faut les aimer aussi
Cette
magnifique série documentaire se poursuivant, on va donc à nouveau se
délecter de ces petites bébêtes qui nous répugnent et dont on ne
parvient pas à se débarrasser.
...
Bon, les
bestioles, maintenant ! Ils sont partout, ils vivent à nos crochets,
ils sont invisibles et omniprésents à la fois. Non, ce ne sont pas les
Bretons mais les parasites (quoique c’est semblable). Par exemple,
retour de vacances exotiques de la jeune fille Debby qui rapporte un
gros furoncle dans le cou comme souvenir. On ouvre et là, magie, il y a
plein de vers qui sortent. C'est une sorte de mouche qui avait pondu
sur son maillot (celui de la fille, pas de la mouche), les vers sont
rentrés dans son cou, lieu chaud et où il y a à bouffer et voilà. Dans
le genre, les puces aussi sont redoutables, une simple pression du pied
au sol suffit à leur mettre l'eau à la bouche. On en pose plein sur
Franck, pour une expérience, et en quelques secondes, elles s'abreuvent
de ses artères. Mais ce sont des puces gentilles, qui mangent et c'est
tout, alors qu'aux Amériques, certaines puces tuent. On les croyait
éradiquées depuis 30 ans mais en 2002, elles ont fait un grand
come-back. Jonathan en a été victime, il avait de plus en plus chaud,
il saignait du nez, il avait des hallucinations et à l'hôpital,
personne ne comprenait. Lorsqu'il s'est mis à vomir du sang et qu'il
avait une température de 40°C, on a commencé à s'inquiéter. Et puis, on
voit dans son sang le parasite du paludisme à la stupéfaction générale.
C'est vrai, le palu, c'est fait pour tuer les africains, pas les
ricains ! Toutefois, comme il y a des médocs dans les pays civilisés,
on arrive à le soigner alors que ça reste une des maladies les plus
tueuses au monde. Le principe, c'est que le parasite est posé dans le
corps par un moustique, le parasite se reproduit dans le sang et les
nouveaux démolissent les globules rouges et là, ça devient difficile,
fièvres, coma, mort voire plus. Dans les semaines qui suivent, on
découvre de nouveaux cas de paludisme aux Etats-Unis. En plus, c'est
fourbe, le parasite du palu, ça arrive à esquiver les globules blancs à
force de les affronter.
Heureusement,
une solution existe contre les parasites : la sexualité. Plus
précisément, le mélange des gênes permettant une meilleure défense
immunitaire. Paraîtrait même que les hommes ayant un bon système
immunitaire serait plus séduisants que les autres. On fait ainsi une
expérience avec 10 gugusses qui jouent au foot avec des maillots de
clubs anglais puis, après qu'ils se soient savonné le popotin tous
ensemble sous la douche (ce sont des anglais), ils exposent un petit
bout de peau près de l'oreille à des femmes qui doivent choisir un des
deux groupes constitués (l'un de bonne défense, l'autre de défense
toute pourrie). Les femmes doivent donc juger de l'attrait seulement
sur un bout de peau et elles jugent bien pour la survie de l'espèce.
Mais certains parasites savent quand même se démerder. Jenny a fait un
voyage en Bolivie, elle est piquée au pied par une mouche et ça gonfle,
ça gonfle, et ça gonfle encore une fois rentrée à Rosbifland. De petite
bosse, c'est devenu croûte en aspect extérieur (mais une belle croûte,
hein, la moitié du pied, rouge à la périphérie et dorée et presque
liquide au centre), et culture de parasites dans le pied. Bilan : trois
semaines d'hosto pour cause de lechmaniose, maladie difficilement
guérissable. On peut craindre une infection généralisée dans tout le
corps (parce que le sang, l'air de rien, ça circule). Au bout de trois
semaines, les parasites continuent de rigoler, on met alors la dose de
boeuf et ça marche enfin, Jenny pourra être demoiselle d'honneur à un
mariage mais il en reste peut-être à l'état latent à l'intérieur. Son
copain y repensera à chaque fois qu'elle lui fera du pied.
En Ouganda, il
existe le trypanosome et ce n’est vraiment pas chou. Peu après avoir
été agressé, le malade devient à l'état de zombie, il dort en risquant
de ne pas se réveiller si ce n'est pas soigné à temps. Ce sont encore
des parasites vivant dans le sang, mais quand ils se font repérer par
les leucocytes (non, les lymphocytes, enfin merde, les globules blancs,
quoi !), ils changent de membranes et vont vers le cerveau histoire de
montrer qui c'est la patron, tout ça à cause de la mouche tsé-tsé (la
fameuse). En cas d'atteinte du cerveau, les dommages causés sont
irréversibles et pire encore, le traitement est mortel pour 1 % des
patients. Dans les villages costaricains, l'animal de compagnie le plus
fréquent est le ver. Plus de la moitié de la population en a, et les
expulse par les selles (en faisant caca, pour ceux qui n'auraient pas
compris). Ces vers sont principalement des ascaris, ils font jusqu'à 30
cm et peuvent sortir par n'importe quel orifice (oreille, anus, nez
...), on peut en retrouver dans son lit au réveil et lorsqu'on meurt,
au moment où la température s'abaisse, ils sortent tous en même temps,
comme dans les nanars d'horreur. Mais l'avantage des ascaris, c'est
qu'après leur passage, on est moins victime d'allergie ou d'asthme.
Ainsi, en Europe, on n'a plus de ver et on voit de plus en plus de cas
allergiques ou asthmatiques. En fait, l'UCI ferait mieux, afin
de traquer les tricheurs, d'interdire les médocs contre l'allergie ou
l'asthme et de donner des ascaris en échange.
On retrouve un
docteur a attrapé des vers en Papouasie-Nouvelle-Guinée et depuis n'est
plus victime du rhume des foins. Pour ce docteur, le meilleur moyen de
ne pas avoir de parasites, c'est une alimentation équilibrée mais
recherche quand même un traitement antiasthmatique et antiallergique à
base de ces ankylostomes. Les vers en question sont d'ailleurs utilisés
comme traitement pour les personnes pour lesquelles tout a échoué.
Hannah était victime de coliques carabinées, obligée d'aller caguer
entre sept fois et quinze fois par jour (et ne demandant pas
d'attente), son docteur lui alors recommandé les vers car c'est naturel
et sinon, c'est seize comprimés par jour tous les jours sans garantie
de réussite. D'autant que dans les cas non guérissables, ça permet de
bien vivre malgré tout. Dans le cas d'Hannah, sans les vers, ce sera
ablation du colon et anus artificiel. La posologie est d'une boisson
d'oeufs de trichocéphales toutes les trois semaines. Après, les vers
grandissent dans la tuyauterie, jusqu'à deux centimètres de longueur et
sécrètent des substances épongeant les disfonctionnements d'Hannah.
D'autres
parasites sont encore plus incroyables puisqu'ils influencent le
comportement. On en a ainsi au Pays de Galles, qui vivent dans les
poissons et les forcent à se faire bouffer par des oiseaux car c'est là
que les vers doivent aller. Expérience, Jamy ! Un poisson normal dans
une cuvette, un héron qui attaque, le poisson fuit se réfugier dans les
herbes et se sauve. Un poisson infecté, un héron et le poisson ... ne
fait rien, zigzague au ralenti et c'est tout, le héron peut manger.
Ceci était dû à une larve de ténia, ténia qui pond ses oeufs à une
température critique. On met alors des oeufs de ténia dans un
environnement chaud comme un estomac de héron (plus chaud qu'un
poisson, donc) et effectivement, là, il se développe. L'un des
parasites les plus redoutables de ce genre se trouve en Afrique, il
s'agit du ver de Guinée, il peut mesurer jusqu'à un mètre. Les larves
sont dans les mares où l'on puise l'eau de consommation, elles
grandissent dans les humains et quand le ver veut sortir (et il peut
dégager par la langue, les parties génitales ou même les pieds !), il
tente d'entraîner sa victime dans l'eau. Quand il sort, c'est vraiment
dégueulasse, même moi, j'ai eu un haut-le-coeur. Il se met sous la peau
et irrite fortement (c'est tout rouge, il y a des croûtes, des
cratères, des méandres, du pu qui gicle, la peau qu’on arrache comme de
la vieille tapisserie ...) à tel point que le bonhomme met le membre en
question dans l'eau pour se soulager et là, la bébête sort.
Vous avez un
chat ? Haïssez le, il peut porter la toxoplasmose. Ses oeufs se
trouvent dans les déjections du matou et va dans le rat, puis doit
retourner dans le chat et donc oblige le rat à aller dire au chat à
bout portant que sa mère pue de la gueule et que sa soeur ressemble à
Trifon Ivanov. On fait une expérience avec un rat, quatre passages
chacun avec un odeur différente, le rat sent tous les trous et fuit
celui sentant la pisse de chat. Et le rat infecté, qu'est-ce qu'il fait
? Il fuit aussi ? Mais non, bande de cons (ils suivent, ça fait
plaisir), il va là où ça sent le chat. Ce parasite peut vivre dans
n'importe quel mammifère, même nous, il peut venir par ingestion de
viande mal cuite. Un tiers des anglais, la moitié des américains et 80
% des Français sont infectés ! Accessoirement, ça pourrait expliquer
pourquoi Marie-Ange Nardi s’était autant approchée de ce gros chat
(oui, un lion) lors de 40° à l’ombre. Après expériences, on
se rend compte que les personnes atteintes de toxoplasmose ont des
temps de réaction plus lents, ce qui fait que les personnes atteintes
de toxoplasmose sont plus souvent impliquées dans les accidents de
voiture. Pendant longtemps, on pensait que ces parasites restaient à
l'état latent mais maintenant, on sait que non, ils sont bien vivants
dans nos cerveaux. Et là, la question qui tue : tout compte fait,
Damien Grégorini n'est-il pas tout simplement victime de toxoplasmose ?
Episode 3
Le texte ci-dessous a été récupéré le 16/2/08 sur http://cadredesante.com/spip/spip.php?breve793&var_recherche=juillet
Vendredi 23 juillet 2004
Contre-courant : nos ennemis intimes 3/3 - Présenté par Stéphane Paoli.
On
assiste actuellement à la résurgence de fléaux disparus. John et
Lucinda, un couple de Santa Fé, en vacances à Manhattan, ressentent ce
qu'ils pensent être les symptômes de la grippe. Jusqu'à ce que John
s'effondre dans le coma, à l'hôpital. Diagnostic des médecins : peste
bubonique. La dernière épidémie de ce fléau date de plus d'un siècle à
New-York...
- France2 / 01h50-03h35 / code : 19162762
Topics sur les forums
http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Sciences/possedent-parasite-microscopique-sujet_31776_1.htm
Lien direct qui évoque les 3 épisodes:
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