Nos ennemis intimes, série de 3 documentaires sur les parasites de l'homme

Update (avril 2010): les 3 épisodes sont disponibles sur
http://www.totalvod.com/05-02-09/payant/nos_ennemis_intimes_1_3-1019953.html
qui en donne les résumés suivants:

http://www.vodeo.tv/documentaire/nos-ennemis-intimes-1-3
Nos ennemis intimes (1/3) : Les parasites humains C'est sur et sous notre peau que vivent les espèces les plus prolifiques de la planète. Ces créatures qui envahissent notre corps vivent et se nourrissent à l'intérieur de nous. Ce sont les parasites et nous sommes en guerre contre eux. Tout être vivant est au moins la cible d'un parasite. Bon nombre de créatures, dont les humains, en ont beaucoup plus. Découvrez quelques témoignages, parfois amusants, souvent effrayants, d'hommes et de femmes ayant eu des parasites pour le moins étonnants. Au Népal, un homme s'est retrouvé avec une sangsue de 20 cm dans le nez. Un biologiste a volontairement laissé s'installer un ténia dans son intestin afin de mieux l'étudier. Une femme est revenue du Costa Rica avec un drôle de souvenir dans le crane...

http://www.vodeo.tv/documentaire/nos-ennemis-intimes-2-3
Nos ennemis intimes (2/3):  Les parasites : amis ou ennemis ? Notre corps est le chant de bataille d'une guerre meurtrière entre les parasites qui nous menacent et nos défenses immunitaires. Pourtant cette guerre se transforme parfois en collaboration. Si les parasites nous envahissent souvent de manière invraisemblable, leur présence dans notre corps a toujours des répercutions. La plupart du temps elles sont négatives, mais dans quelques cas, ils permettent de soigner des maladies et même des allergies. C'est en étudiant des cas de toxoplasmose, de maladie du sommeil et bien d'autres, que le film nous ouvre les yeux sur les liens très étroits entretenus entre notre corps et ses pires ennemis.

http://www.vodeo.tv/documentaire/nos-ennemis-intimes-3-3

Nos ennemis intimes (3/3): Virus et bactéries. Un parasite totalement inédit à ce jour vient d'envahir les quatre coins de la planète. Il s'attaque à des millions d'êtres humains et fait des centaines de victimes. L'épidémie de SRAS a réveillé de vieilles terreurs et rappelé à l'humanité combien elle est vulnérable. Les virus et les bactéries sont nos seuls véritables prédateurs. Mais avons-nous les moyens de les combattre ? Ces dernières années des virus disparus comme la Peste et la Tuberculose font un retour pour le moins remarqué. A ces "tueurs" sans pitié s'ajoutent des virus longtemps restés cachés dans des territoires inexplorés. L'Ebola ou le virus de Lhassa sont parmi les plus meurtriers.


Episode 1 

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Vendredi 28 Juillet 2006
Nos ennemis intimes
et bon appétit, bien sûr !

Documentaire très intéressant de France 2, donc fort logiquement diffusé en pleine nuit et en semaine, afin que le vulgum pecus puisse avoir accès au savoir. Le sujet est ces petits êtres hideux, qui nous tourmentent, nous pourrissent la vie, vivent à nos crochets et dont on ne parvient désespérément pas à se débarrasser. Non, je ne parle pas de Gérard Holtz, il est fini, le Tour ! Enfin, non, il n'est pas fini puisque Landis s'est fait attraper au contrôle antidopage à la testostérone. Il n'a vraiment rien compris, d'abord, il gagne AVANT l'opération et en plus, il se fait gauler alors qu'il est encore en activité. C'est confirmé (mais on s'en doutait en le voyant attaquer dès le premier col), c'est définitivement un cyclix.

Les parasites, ce sont les espèces les plus répandues sur la planète mais bizarrement, la SPA ne gueule pas trop quand on les savate méchamment, contrairement aux gentils petits dauphins. On commence avec un témoignage d'un anglais au Népal, qui sent quelque chose dans son nez en faisant du vélo, puis qui s'arrête dans un bar. A ce moment, le serveur regarde son visage puis s'enfuit apeuré. Surpris, notre mangeur de desserts immangeables rentre à l'hôtel et voit dans la glace un ver sortir de son nez (sur plusieurs centimètres) regarder s'il faisait beau et rentrer. Pour être précis, c'était une sangsue qu'il avait dans le pif et en plus, elle résistait quand le docteur (qui l'a chopée lors d'une reconnaissance) tirait de toutes ses forces. Finalement, c'est le docteur qui a gagné et dégagé une sangsue de plus de vingt centimètres de long, imaginez voir tout ça tirer du pif et vous aurez une idée des sentiments bizarres de cette personne.

Ensuite, une petite expérience scientifique, digne de Fred et Jamy, avec Mike qui accepte, pour le bien de la science et de l'étude de ces bébêtes, d'avaler une larve de ténia. Pour faire passer le goût, elle est dans un gros morceau de boeuf mais ce que Mike s'apprête à vivre a tout d'une grossesse. Alors, un ténia, on a voit un, ça ressemble à une nouille pettucini qui est posée à côté pour illustrer (ce type, c'est sûr, je n'irais pas manger chez lui), mais de plusieurs mètres. Mike demande à Phil, notre spécialiste, que dis-je, notre maître-ténia, quand les effets seront visibles. Il faut attendre quelques semaines, on verra alors des morceaux blancs gigoter dans les selles (dans le caca, pour ceux qui ne connaissent pas ce sens du mot selle) et surtout, il ne faut pas se retenir quand on a envie, car ça sort quand même. C'est comme un numéro de Jour après jour, on voit les confessions (intimes ?) de Mike au fur et à mesure que son ténia grandit et encore, c'est un ténia du boeuf, il est gentil. Au bout de dix semaines, ça devient visible : "j'ai expulsé six anneaux de trois à quatre centimètres, aujourd'hui, ça fait bizarre de les sentir gigoter au fond du slip".

Et les cas involontaires de cette compagnie se multiplient depuis que l'on va voyager dans des coins plus exotiques. Par exemple, Tania (pas Ténia, hein !) est revenue du Costa Rica avec une boule sur la tête, elle pensait à un oedème, mais ça remuait. C'était un ver macaque (dans le crâne, donc), il y a un trou dans la peau, c'est l'appareil respiratoire de l'asticot. En fait, il a été posé par un moustique, l'asticot s'est introduit dans la tête et ça se transforme en foire aux vers. Pour l'enlever, le plus simple est d'inciser la bosse mais dans ce cas, on préfère obstruer le trou avec de la vaseline, comme ça il est étouffé mais Tania sent son asticot se débattre. Reste le moment le plus appétissant, le lendemain (donc, elle a dormi avec l'autre qui remuait avec l'énergie du désespoir), l'extraction du ver qui est restitué dans un bocal, à poser sur la cheminée, ça fait joli.

On voit pire dans l'Amazone chez les messieurs qui pissent directement dans le fleuve. En effet, un poisson, la candirou, est attiré par l'urine et se précipite donc vers la source et peut ainsi se retrouver dans l'urètre du pignouf qui n'a pas tenu compte des mises en garde. Normalement, ils mangent du sang d'autres poissons, ils les repèrent par l'urée qu'ils émettent, puis, la proie localisée, il se précipite sur les branchies et à table ! Mais ils ne discernent pas l'urine du poisson de celle de l'homme, comme Silvio peut en témoigner, il en a eu un et attention, quand ils sont là, ils mangent et puis c'est tout. En plus, on ne peut pas les enlever de force car ils s'agrippent avec leurs barbillons, il faut d'abord les couper un à un avant de les sortir. L'urètre de Silvio fut finalement délivré d'un joli candirou de 13 centimètres.

Et vous vous croyez tranquilles, devant votre ordi, à lire ce texte en rigolant sadiquement du malheur des autres ? Mais vous aussi, vous êtes pourri de l'intérieur, malheureux ! Les foules grouillantes des villes de grande solitude (qui donnent envie de violer des femmes) sont un paradis pour diverses bestioles, comme les poux. Voilà un chercheur qui va nous montrer une petite expérience, grâce à un assistant en slip. Sur l'assistant, vous placez des poux du corps, des poux de tête et des poux du pubis (des morbacs, quoi), on les place au même endroit et on donne le top départ. Les poux sont enduits de lumières phosphorescentes pour qu'on ne rate rien du spectacle et on admire. En une demi-heure, tous les poux sont arrivés au bon endroit.

Et sachez que plus de la moitié des enfants ont été parasités par des ascaris. Ils vivent dans le rectum (pour les non-latinistes, c'est le trou de balle) et sortent pour pondre. Chez les enfants, ça reste gentil mais il y a des tailles XXL qui permettent aux adultes aussi d'en profiter. On voit un américain tenant fièrement dans un bocal un ver d'un fort beau gabarit (minimum trois circonférences d'un bocal taille standard) dans du formol et ce genre d'infection touche les trois quarts de la population mondiale ! Ali, enfant africain, a avalé un oeuf (mais pas un boeuf) sans s'en rendre compte en jouant dans la poussière, l'oeuf éclot et les vers vont dans les intestins (ils se déplacent quand Ali tousse), puis, pour finir glorieusement leur vie, vont dans les selles le bel âge arrivé. On donne donc un médoc à Ali qui se trimbale avec un seau pour récupérer les vers mais ça prend une journée pour faire effet. Ces vers peuvent mesurer jusqu'à 30 centimètres de long et Ali en avait une dizaine dans le bide. Même après leur départ, le risque subsiste vu que les oeufs sont toujours sur le sol. La menace rôde.

Un parasite, c'est gentil, au fond, car ça ne veut pas notre mal mais il arrive qu'il cause des dégâts sans le vouloir. Lors d'une tournée en Grèce, le musicien Mick Curry sent un problème à l'oeil et commence à ne plus rien voir, il avait récupéré plein de vers (des amibes) sur les lentilles de contact (ils étaient dans l'eau du robinet et Nick avait lavé son étui à lentilles dans cet eau) et sont entrés par une microlésion dans l'oeil. L'oeil étant humide et chaud, les vers se sont éclatés, la vue de Nick se détériore et va très probablement perdre son oeil droit. Ceux qui portent des lentilles, c'était une spéciale dédicace pour vous. Gnark, gnark, gnark (rire sardonique). Marianne, médecin britannique, a ressenti une drôle de chose de retour du Kenya, son pied droit avait enflé à la suite d'un dysfonctionnement lymphatique. Les médecins ont mis six mois à trouver le coupable : un parasite présent dans son sang. Ce sont ces vers qui causent l'éléphantiasis, maladie qui voit un membre gonfler énormément (le pied a la taille de Laurent Paganelli) et ses victimes, en plus de souffrances physiques, subissent le rejet des autres. Ils sont donc mis dans le sang par un moustique, ils se baladent dans le corps, ils vont dans un tuyau lymphatique et le bouchent en grandissant. Le pire, c'est qu'il n'existe aucun traitement contre ça.

Déjà, les parasites humains, ça n'est pas la joie, mais ceux qui se plantent d'espèce, c'est vraiment la plaie. Thomas, banquier, avait une coupure à la lèvre, il ne savait pas d'où elle venait mais ne s'en est pas formalisé. Puis, il a eu un oeil au beurre noir, puis une coupure à la joue le lendemain, sans parler de crises d'épilepsie et de pertes de mémoire. Les docteurs ne comprennent pas le mal et ça se complique lorsque, après avoir fini ses courses, Thomas ne se rappelait plus s'il était venu à pied ou en voiture. Il décide d'appeler ses parents mais a oublié leur numéro, il a fait le 118 712 (et certainement pas le 118 218, une telle torture morale ne s'oublie jamais) pour avoir le numéro. On découvre alors une anomalie au cerveau, un docteur se rappelle avoir connu un cas semblable dans l'armée et lui demande s'il a passé des vacances dans un pays lointain et là, on a compris. Il était allé il y a trois ans au Népal où il avait bouffé un oeuf du ténia du porc, ce qui peut se traiter avec de simples anti-parasites mais, si l'opération prévue au cerveau est annulée à juste titre, on ne peut pas l'enlever. Thomas vit donc jusqu'à sa mort avec un ver à l'état latent dans le cerveau. On connaît aussi un cas à Brooklyn où de nombreuses personnes ont été contaminées par le ténia du porc avec un point commun, ils sont tous de la communauté juive. Mais alors, comment des juifs peuvent attraper le ténia du porc ? Et bien, ils sont allés dans les même toilettes que leurs domestiques (ben oui, ce sont des juifs, ils ont des domestiques, c'est bien connu), tous issus de pays touchés par le ténia du porc, et ne se sont pas lavés les mains.

Retrouvons notre ami Mike et son ténia, qui grandit, qui grandit. Le ténia peut se développer grâce à l'agriculture moderne. Des larves sont dans les excréments humains, on les met pour fertiliser les terres et les vaches mangent ensuite l'herbe. Quand on cuit la viande, pas de problème, mais crue ... Quelqu'un est partant pour un bon tartare ? Mike doit se marier dans trois jours, alors il se dit qu'il serait bien que ce ténia s'en aille, il suffit d'avaler un vermifuge et d'attendre. On voit donc Mike sur son pot, une bière à la main, en train d'attendre, d'expulser et de tout commenter en direct. Il espère que ce vers sortira en boule, que le supplice ne soit pas trop long, il se plaint d'une "tempête tropicale dans [ses] intestins" avant de s'interrompre pour crier "oh mon dieu, il y avait un gros morceau de quelque chose, là !" Il se rend ensuite avec son ténia (qu'il tient avec des gants, un peu d'hygiène, quand même) pour l'étaler dans son jardin, il s'allonge à côté pour comparer et se rend compte que le ténia fait 2m30, soit la hauteur grosso modo du record de France de saut en hauteur. Pour fêter sa libération et, tel le cow-boy fumant une cigarette sur le cadavre encore chaud de son pire ennemi, Mike sirote une bonne bière assis devant son ténia.


Episode 2
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Pour le visionner ou pour récupérer la vidéo, voir ici
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Samedi 10 juillet 2004
Contre-courant : nos ennemis intimes 2/3 - Présenté par Stéphane Paoli.
Vers et ascaris, maladie du sommeil transmise par la mouche tsé-tsé, larves qui s’installent dans le corps, les exemples ne manquent pas de parasites que l’on peut contracter dans les pays tropicaux et transporter sur soi. Sans parler de la réapparition du paludisme aux Etats-Unis, que l’on croyait avoir éradiqué. Les parasites continuent le combat...
- France2 / 00h55-01h45 / code : 8380316

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Vendredi 04 Août 2006
Nos ennemis intimes
les parasites sont nos amis, il faut les aimer aussi

Cette magnifique série documentaire se poursuivant, on va donc à nouveau se délecter de ces petites bébêtes qui nous répugnent et dont on ne parvient pas à se débarrasser.
...
Bon, les bestioles, maintenant ! Ils sont partout, ils vivent à nos crochets, ils sont invisibles et omniprésents à la fois. Non, ce ne sont pas les Bretons mais les parasites (quoique c’est semblable). Par exemple, retour de vacances exotiques de la jeune fille Debby qui rapporte un gros furoncle dans le cou comme souvenir. On ouvre et là, magie, il y a plein de vers qui sortent. C'est une sorte de mouche qui avait pondu sur son maillot (celui de la fille, pas de la mouche), les vers sont rentrés dans son cou, lieu chaud et où il y a à bouffer et voilà. Dans le genre, les puces aussi sont redoutables, une simple pression du pied au sol suffit à leur mettre l'eau à la bouche. On en pose plein sur Franck, pour une expérience, et en quelques secondes, elles s'abreuvent de ses artères. Mais ce sont des puces gentilles, qui mangent et c'est tout, alors qu'aux Amériques, certaines puces tuent. On les croyait éradiquées depuis 30 ans mais en 2002, elles ont fait un grand come-back. Jonathan en a été victime, il avait de plus en plus chaud, il saignait du nez, il avait des hallucinations et à l'hôpital, personne ne comprenait. Lorsqu'il s'est mis à vomir du sang et qu'il avait une température de 40°C, on a commencé à s'inquiéter. Et puis, on voit dans son sang le parasite du paludisme à la stupéfaction générale. C'est vrai, le palu, c'est fait pour tuer les africains, pas les ricains ! Toutefois, comme il y a des médocs dans les pays civilisés, on arrive à le soigner alors que ça reste une des maladies les plus tueuses au monde. Le principe, c'est que le parasite est posé dans le corps par un moustique, le parasite se reproduit dans le sang et les nouveaux démolissent les globules rouges et là, ça devient difficile, fièvres, coma, mort voire plus. Dans les semaines qui suivent, on découvre de nouveaux cas de paludisme aux Etats-Unis. En plus, c'est fourbe, le parasite du palu, ça arrive à esquiver les globules blancs à force de les affronter.
Heureusement, une solution existe contre les parasites : la sexualité. Plus précisément, le mélange des gênes permettant une meilleure défense immunitaire. Paraîtrait même que les hommes ayant un bon système immunitaire serait plus séduisants que les autres. On fait ainsi une expérience avec 10 gugusses qui jouent au foot avec des maillots de clubs anglais puis, après qu'ils se soient savonné le popotin tous ensemble sous la douche (ce sont des anglais), ils exposent un petit bout de peau près de l'oreille à des femmes qui doivent choisir un des deux groupes constitués (l'un de bonne défense, l'autre de défense toute pourrie). Les femmes doivent donc juger de l'attrait seulement sur un bout de peau et elles jugent bien pour la survie de l'espèce. Mais certains parasites savent quand même se démerder. Jenny a fait un voyage en Bolivie, elle est piquée au pied par une mouche et ça gonfle, ça gonfle, et ça gonfle encore une fois rentrée à Rosbifland. De petite bosse, c'est devenu croûte en aspect extérieur (mais une belle croûte, hein, la moitié du pied, rouge à la périphérie et dorée et presque liquide au centre), et culture de parasites dans le pied. Bilan : trois semaines d'hosto pour cause de lechmaniose, maladie difficilement guérissable. On peut craindre une infection généralisée dans tout le corps (parce que le sang, l'air de rien, ça circule). Au bout de trois semaines, les parasites continuent de rigoler, on met alors la dose de boeuf et ça marche enfin, Jenny pourra être demoiselle d'honneur à un mariage mais il en reste peut-être à l'état latent à l'intérieur. Son copain y repensera à chaque fois qu'elle lui fera du pied.

En Ouganda, il existe le trypanosome et ce n’est vraiment pas chou. Peu après avoir été agressé, le malade devient à l'état de zombie, il dort en risquant de ne pas se réveiller si ce n'est pas soigné à temps. Ce sont encore des parasites vivant dans le sang, mais quand ils se font repérer par les leucocytes (non, les lymphocytes, enfin merde, les globules blancs, quoi !), ils changent de membranes et vont vers le cerveau histoire de montrer qui c'est la patron, tout ça à cause de la mouche tsé-tsé (la fameuse). En cas d'atteinte du cerveau, les dommages causés sont irréversibles et pire encore, le traitement est mortel pour 1 % des patients. Dans les villages costaricains, l'animal de compagnie le plus fréquent est le ver. Plus de la moitié de la population en a, et les expulse par les selles (en faisant caca, pour ceux qui n'auraient pas compris). Ces vers sont principalement des ascaris, ils font jusqu'à 30 cm et peuvent sortir par n'importe quel orifice (oreille, anus, nez ...), on peut en retrouver dans son lit au réveil et lorsqu'on meurt, au moment où la température s'abaisse, ils sortent tous en même temps, comme dans les nanars d'horreur. Mais l'avantage des ascaris, c'est qu'après leur passage, on est moins victime d'allergie ou d'asthme. Ainsi, en Europe, on n'a plus de ver et on voit de plus en plus de cas allergiques ou asthmatiques. En fait, l'UCI ferait mieux, afin de traquer les tricheurs, d'interdire les médocs contre l'allergie ou l'asthme et de donner des ascaris en échange.

On retrouve un docteur a attrapé des vers en Papouasie-Nouvelle-Guinée et depuis n'est plus victime du rhume des foins. Pour ce docteur, le meilleur moyen de ne pas avoir de parasites, c'est une alimentation équilibrée mais recherche quand même un traitement antiasthmatique et antiallergique à base de ces ankylostomes. Les vers en question sont d'ailleurs utilisés comme traitement pour les personnes pour lesquelles tout a échoué. Hannah était victime de coliques carabinées, obligée d'aller caguer entre sept fois et quinze fois par jour (et ne demandant pas d'attente), son docteur lui alors recommandé les vers car c'est naturel et sinon, c'est seize comprimés par jour tous les jours sans garantie de réussite. D'autant que dans les cas non guérissables, ça permet de bien vivre malgré tout. Dans le cas d'Hannah, sans les vers, ce sera ablation du colon et anus artificiel. La posologie est d'une boisson d'oeufs de trichocéphales toutes les trois semaines. Après, les vers grandissent dans la tuyauterie, jusqu'à deux centimètres de longueur et sécrètent des substances épongeant les disfonctionnements d'Hannah.

D'autres parasites sont encore plus incroyables puisqu'ils influencent le comportement. On en a ainsi au Pays de Galles, qui vivent dans les poissons et les forcent à se faire bouffer par des oiseaux car c'est là que les vers doivent aller. Expérience, Jamy ! Un poisson normal dans une cuvette, un héron qui attaque, le poisson fuit se réfugier dans les herbes et se sauve. Un poisson infecté, un héron et le poisson ... ne fait rien, zigzague au ralenti et c'est tout, le héron peut manger. Ceci était dû à une larve de ténia, ténia qui pond ses oeufs à une température critique. On met alors des oeufs de ténia dans un environnement chaud comme un estomac de héron (plus chaud qu'un poisson, donc) et effectivement, là, il se développe. L'un des parasites les plus redoutables de ce genre se trouve en Afrique, il s'agit du ver de Guinée, il peut mesurer jusqu'à un mètre. Les larves sont dans les mares où l'on puise l'eau de consommation, elles grandissent dans les humains et quand le ver veut sortir (et il peut dégager par la langue, les parties génitales ou même les pieds !), il tente d'entraîner sa victime dans l'eau. Quand il sort, c'est vraiment dégueulasse, même moi, j'ai eu un haut-le-coeur. Il se met sous la peau et irrite fortement (c'est tout rouge, il y a des croûtes, des cratères, des méandres, du pu qui gicle, la peau qu’on arrache comme de la vieille tapisserie ...) à tel point que le bonhomme met le membre en question dans l'eau pour se soulager et là, la bébête sort.

Vous avez un chat ? Haïssez le, il peut porter la toxoplasmose. Ses oeufs se trouvent dans les déjections du matou et va dans le rat, puis doit retourner dans le chat et donc oblige le rat à aller dire au chat à bout portant que sa mère pue de la gueule et que sa soeur ressemble à Trifon Ivanov. On fait une expérience avec un rat, quatre passages chacun avec un odeur différente, le rat sent tous les trous et fuit celui sentant la pisse de chat. Et le rat infecté, qu'est-ce qu'il fait ? Il fuit aussi ? Mais non, bande de cons (ils suivent, ça fait plaisir), il va là où ça sent le chat. Ce parasite peut vivre dans n'importe quel mammifère, même nous, il peut venir par ingestion de viande mal cuite. Un tiers des anglais, la moitié des américains et 80 % des Français sont infectés ! Accessoirement, ça pourrait expliquer pourquoi Marie-Ange Nardi s’était autant approchée de ce gros chat (oui, un lion) lors de 40° à l’ombre. Après expériences, on se rend compte que les personnes atteintes de toxoplasmose ont des temps de réaction plus lents, ce qui fait que les personnes atteintes de toxoplasmose sont plus souvent impliquées dans les accidents de voiture. Pendant longtemps, on pensait que ces parasites restaient à l'état latent mais maintenant, on sait que non, ils sont bien vivants dans nos cerveaux. Et là, la question qui tue : tout compte fait, Damien Grégorini n'est-il pas tout simplement victime de toxoplasmose ?


Episode 3

Le texte ci-dessous a été récupéré le 16/2/08 sur http://cadredesante.com/spip/spip.php?breve793&var_recherche=juillet 

Vendredi 23 juillet 2004
Contre-courant : nos ennemis intimes 3/3 - Présenté par Stéphane Paoli.
On assiste actuellement à la résurgence de fléaux disparus. John et Lucinda, un couple de Santa Fé, en vacances à Manhattan, ressentent ce qu'ils pensent être les symptômes de la grippe. Jusqu'à ce que John s'effondre dans le coma, à l'hôpital. Diagnostic des médecins : peste bubonique. La dernière épidémie de ce fléau date de plus d'un siècle à New-York...
- France2 / 01h50-03h35 / code : 19162762


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